24/07/2014

Jeune diplômé au chômage : un an plus tard

Bonjour à tous,

Après près d’un an et demi d’absence, je constate avec plaisir que de nombreux visiteurs passent sur ce blog.
Je suis toujours agréablement surprise par les commentaires que je reçois et vous remercie.

Comme la plupart des gens qui me lisent sont au chômage, je ne peux que vous encourager et vous dire qu’il y a de l’espoir.

Eh oui, j’ai arrêté d’écrire car j’ai finalement trouvé un emploi l’année dernière, après un an de recherches.
Le poste que j’occupe ne correspond pas exactement à ce que je cherchais, mais c’est mon domaine et c’était une porte d’entrée pour le futur.

J’ai accumulé aujourd’hui près d’un an et demi d’expérience avec mon travail et, comme vous l’imaginez, je commence à postuler ailleurs car j’espère pouvoir enfin faire ce qui me plaît vraiment.

Oui mais voilà, même avec de l’expérience, ça ne marche pas mieux apparemment.

En effet, je viens de vivre une expérience peu réjouissante avec un cabinet de recrutement qui a publié une offre correspondant tout à fait à mon CV (si j’en crois les termes du profil recherché) et dans une région bien moins sollicitée que l’Ile de France par exemple, ou autres régions très peuplées.

Petite piqure de rappel qui a son importance dans cette histoire : Il y a un an et demi, en tant que jeune diplômé au chômage, mes recherches étaient notamment axées dans cette région et j’ai toujours été rappelée pour les postes correspondant à mon domaine. Toujours short-listée, je n’ai jamais eu la chance d’être recrutée car j’étais en concurrence avec des candidats plus expérimentés et je ne faisais pas le poids (c’est le problème quand on est jeune diplômé)

Bref, suite à ma candidature, n’ayant aucune nouvelle au but de 10 jours, j’ai décidé de les appeler en leur demandant de me confirmer la réception de ma candidature (prétexte, bien sûr)

Voilà ce qu’on m’a répondu, sans gant :
« Vous n’avez pas eu de réponse parce que je n’ai pas encore pris le temps d’envoyer les réponses négatives »

Déjà, bravo pour le tact, c’est toujours agréable.

J’ai donc cherché à en savoir un peu plus au téléphone car je ne pouvais pas accepter qu’aujourd’hui, avec mon expérience, je ne passe même pas la première barrière du recrutement que je passais en tant que jeune diplômée (c’est fou quand même !)

C’est là qu’on m’a répondu qu’il manquait quelque chose à mon profil par rapport aux autres postulants… Je précise que je correspond tout à fait au profil décrit dans l’offre.
Je me demande jusqu’à quand on va me la sortir celle-là…

Et juste pour le fun, voici la conclusion du cabinet : "Mais ne vous inquiétez pas, vous recevrez un mail en bonne et due forme". Oh merci bien pour tant de considération...

Je suis dégoûtée car je suis persuadée que mon profil intéresserait l’entreprise. Je ne regrette qu’une chose, c’est de ne pas avoir envoyé directement ma candidature à l’entreprise, comme j’avais l’habitude de le faire en période de chômage.

Eh oui, je reste convaincue qu’il vaut mieux envoyer une double candidature : au cabinet, et à l’entreprise (si toutefois elle est mentionnée)

Même si l’entreprise ne vous répond pas, il est possible qu’elle transfère votre candidature au cabinet si elle l’intéresse (je précise que ça m’est déjà arrivé.) Cela incitera donc le cabinet à vous rappeler, alors qu’il ne vous aurait peut-être pas sélectionné de son plein gré.

Cette démarche ne plaît pas aux cabinets, mais c'est votre droit et avec les temps qui courent, tous les coups sont permis.

De mon côté, le processus de recrutement ayant déjà commencé pour ce poste, il est trop tard et je ne peux plus me permettre de transmettre ma candidature à l’entreprise car je risque de me mettre à dos le cabinet de recrutement, un des seuls de la région que je convoite. 

Encore raté.


CQFD